2015 : le bilan

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- Still Alice de Wash Westmoreland et Richard Glatzer

- Mad Max Fury Road : des images à couper le souffle, une mise en scène folle d'inventivité et sans compromis.

- Vice Versa de Pete Docter : ce n'est peut-être pas le chef-d'oeuvre que j'aurais voulu qu'il soit, mais Vice Versa reste une proposition unique dans l'univers du dessin animé grand public, et un digne représentant des productions Pixar.
 
- Seul sur Mars : Ridley Scott revient à de la vraie SF après le décevant Prometheus. 

- Les Huit Salopards de Quentin Tarantino : la substantifique moelle du style de Tarantino concentrée dans un huis-clos de 3h, dépouillée de tout autre artifice que le jeu des acteurs et une écriture unique.

- Imitation Game de Morten Tyldum : une réalisation classique, mais une histoire poignante et un casting superbe, avec l'incontournable Benedict Cumberbatch en tête.

- Sicario de Denis Villeneuve: un scénario classique mais une réalisation superbe (la scène de l'autoroute, le désert mexicain à l'aube filmé en lumière naturelle), des personnages iconiques, une photographie à en perdre la rétine. Pas de doute, Denis Villeneuve est un Grand.

Meh

- Big Eyes de Tim Burton

- Kingsman : les Services Secrets de Matthew Vaughn

- Avengers l'ère d'Ultron de Joss Whedon

- A la poursuite de Demain de Brad Bird

- Jurassic World de Colin Trevorrow : cf la critique complète

- Ant Man de Peyton Reed : sympathique, inoffensif, mais peu marquant.

- Mission Impossible : Rogue Nation de Christopher McQuarrie

- Samba d'Olivier Nakache et Eric Toledano : plein de bonne intentions mais on ne retrouve pas l'alchimie d'Intouchables.

- Taxi Teheran de Jafar Panahi

- Spy de Paul Feig

- Nous trois ou rien de Kheiron

- Star Wars : le Réveil de la Force : de belles images, mais le scénario calqué sur celui de l'épisode IV ne tente aucune prise de risque. On en attendait plus du retour de la franchise la plus iconique du cinéma.

- Spectre de Sam Mendes : un scénario trop prévisible, versé dans l'hommage aux vieux James Bond. Dave Bautista est intimidant en homme de main froid, mais Christoph Waltz déçoit avec un méchant trop stéréotypé. C'est dommage de constater que l'une des plus vieilles franchises ne parvienne pas à s'inscrire dans le principe de continuité et d'interconnexion si cher aux blockbusters récents.


Flop

- 50 nuances de Grey de Sam Taylor-Wood : un scénario de base calqué sur celui de Twilight : une héroïne innocente, naïve et passive qui rencontre un homme ténébreux, puissant et mystérieux ( dont le sombre secret est de s'adonner au BDSM et au plug anal au lieu d'être un vampire millénaire). On ressent de l'embarras pour les auteurs de dialogues aussi ridicules.

- Marguerite de Xavier Giannoli

- Jupiter Ascending des Wachowskis : cf la critique complète

- Fast and Furious 7 de James Wan : des situations débiles et spectaculaires, des acteurs monolithiques. C'était marrant dans le cinquième opus mais la même recette est étirée encore et encore jusqu'à plus soif.

A voir

- Ex Machina

- Chappie

Film de l'année 2015 : Mad Max Fury Road

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